Les députés majoritaires réagissent également de manière catégorique, qualifiant l’appel à la suspension du processus électoral de menace au cadre constitutionnel, assimilable à un coup d’Etat. Ils critiquent l’utilisation du nom de l’Assemblée nationale par Christine Razanamahasoa pour faciliter une médiation en vue d’une Transition. Ils insistent sur le fait que cette médiation doit être menée au nom propre de la députée et non au nom de l’Assemblée nationale. Les députés soulignent l’inapproprié de l’utilisation du Palais de Tsimbazaza et des symboles de l’Assemblée nationale à des fins politiques partisanes, appelant Christine Razanamahasoa à cesser toute utilisation de biens et de pouvoirs étatiques à des fins politiques.
Au sein de l’UPAR-TANA, les organisations expriment leur respect envers la plateforme de médiation, mais refusent catégoriquement de laisser la Capitale être sacrifiée. Elles insistent sur le retour du pouvoir aux Malgaches majeurs dans six jours, mettant en garde contre les troubles potentiels liés à la suspension du processus électoral. Le parti vert, l’AVI, et d’autres appellent à agir de manière responsable pour éviter tout trouble susceptible de compromettre la sérénité du processus électoral.
Ils soulignent l’impératif de permettre à la démocratie de s’exprimer pacifiquement à travers les urnes. Enfin, des associations telles que la Communauté royale de Madagascar appellent au respect de la démocratie et de la population. Elles estiment que chercher à reporter l’élection va à l’encontre de l’apaisement dans le pays et ne respecte pas les procédures préalables déjà suivies par les candidats.
Recueillis par L.A.