Publié dans Politique

Sénateurs et députés majoritaires - Rejet en bloc de la suspension du processus électoral

Publié le vendredi, 10 novembre 2023

 La poursuite du processus électoral et rien d’autre. Sénateurs et députés majoritaires, des partis et groupements politiques ainsi que des associations sont unanimes dans leurs déclarations. Ils condamnent l’appel à la suspension du processus électoral émis par la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa et consorts réunis au sein d’une pseudo-plateforme de médiation.

Les sénateurs de la majorité présidentielle, affiliés à l’IRD, ont émis une réaction véhémente, soulignant que toute tentative d’entraver le processus électoral serait une voie extra-constitutionnelle. Ils insistent sur le maintien du calendrier établi, considérant les élections comme le seul moyen de mesurer la puissance des entités politiques. De plus, ils mettent en garde contre l’égoïsme potentiellement préjudiciable de certains acteurs politiques.

Les députés majoritaires réagissent également de manière catégorique, qualifiant l’appel à la suspension du processus électoral de menace au cadre constitutionnel, assimilable à un coup d’Etat. Ils critiquent l’utilisation du nom de l’Assemblée nationale par Christine Razanamahasoa pour faciliter une médiation en vue d’une Transition. Ils insistent sur le fait que cette médiation doit être menée au nom propre de la députée et non au nom de l’Assemblée nationale. Les députés soulignent l’inapproprié de l’utilisation du Palais de Tsimbazaza et des symboles de l’Assemblée nationale à des fins politiques partisanes, appelant Christine Razanamahasoa à cesser toute utilisation de biens et de pouvoirs étatiques à des fins politiques.

Au sein de l’UPAR-TANA, les organisations expriment leur respect envers la plateforme de médiation, mais refusent catégoriquement de laisser la Capitale être sacrifiée. Elles insistent sur le retour du pouvoir aux Malgaches majeurs dans six jours, mettant en garde contre les troubles potentiels liés à la suspension du processus électoral. Le parti vert, l’AVI, et d’autres appellent à agir de manière responsable pour éviter tout trouble susceptible de compromettre la sérénité du processus électoral. 

Ils soulignent l’impératif de permettre à la démocratie de s’exprimer pacifiquement à travers les urnes. Enfin, des associations telles que la Communauté royale de Madagascar appellent au respect de la démocratie et de la population. Elles estiment que chercher à reporter l’élection va à l’encontre de l’apaisement dans le pays et ne respecte pas les procédures préalables déjà suivies par les candidats.

 

Recueillis par L.A.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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